1. |
Rien
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Mon âme se grise d’idées noires
S’enivre, s’enlise sans espoir
Sombre est l’abîme qu’est ma mémoire
Une ombre sur mon vouloir
Mais oser croire…
Rien ne dure, rien n’est à jamais
L’éphémère s’assure de repeindre les portraits
Rien n’est tout mais toutefois, rien n’est rien du tout
Abnégation du choix en soi, de se croire fou
Ou renoncer au combat
Lassé, j’existe sans émoi
D’une âme à vif, vide et froide
Voilés, mes cris restent sans voix
Ce voile corrompt mes choix
Mais toujours croire…
Rien ne dure, rien n’est à jamais
L’éphémère s’assure de repeindre les portraits
Rien n’est tout mais toutefois, rien n’est rien du tout
Abnégation du choix en soi, de se croire fou…
Rien ne dure, rien n’est à jamais
Mais certaines blessures déforment les portraits
Rien n’est tout mais vraiment rien n’est rien du tout
Qui juge avant et sans comprendre, sans cesse et tout;
Foudroie par son ignorance.
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2. |
Le coeur en emoi
03:02
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Couplet 1 :
Si le sable doit couler
À en ensevelir le passé
Pour tout enfouir
Tout fuir pour oublier
Le poids des souvenirs
Un parfum, un sourire
Ces traits troublants
Qui tardent à s’effacer
Refrain :
Et tu poursuis ta voie vers les étoiles
Me laissant le cœur en émoi
Les yeux rivés au ciel, vers ces étoiles
À croire que tu y brilles pour moi
Couplet 2 :
Puisque le sable s’est écoulé
À en ensevelir le passé
Et tout enfouit
Sans pourtant oublier
Le poids de ton souvenir
Ton parfum, ton sourire
Bien qu’évanouit
Renonce à s’effacer
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3. |
Pop 101
02:07
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Il se forme des pop-star chaque année par dizaines
Mais Dieu merci! On en parlera plus l’année prochaine
C’est l’éternelle recherche de la dernière sensation
Qui remplira les poches du proprio d’la station
Quand ils en ont un de fini
Il y en a un autre qui surgit
On vient abuser de leur naïveté
Et le public en redemande,
Tout le monde est comblé
On continue d’abuser
Pourquoi s’arrêter
Devant le public qui semble contant de s’être fait floué
Ne faudrait pas oublier le junk food de la musique
Tout ce qui envahie les bars à la grandeur d’l’Amérique
Vendre des compilations par millions de copies
Avant que tous ces noms ne sombrent dans l’oublie
Quand ils en ont un de fini
Il y en a un autre qui surgit
On vient abuser de leur naïveté
Et le public en redemande,
Tout le monde est comblé
On continue d’abuser
Pourquoi s’arrêter
Devant le public qui semble contant de s’être fait floué
Ça prend juste une belle gueule qui est sans opinion
Qui endisquerait n’importe quoi pour se faire du pognon
C’est sans parler de quelques producteurs attardés
Qui vendent les mêmes produits qui sentent le réchauffé
On vient abuser de leur naïveté
Et le public en redemande,
Tout le monde est comblé
On continue d’abuser
Pourquoi s’arrêter
Devant le public qui semble contant de s’être fait floué (bis)
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4. |
Demain se leve
02:48
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Nos promesses évanouies sur nos rêves oubliés
Au carrefour de deux vies, nos chemins séparés
Si l’instant d’un soupir, j’eus une flamme dans tes yeux
Je saurai reconstruire des ruines de tes adieux
Woh, oh, oh, demain se lève et s’ensuit…
Woh, oh, Woh, oh, oh …que ton souvenir me suffit
Woh, oh, oh, demain se lève et s’ensuit…
…que le soleil guidera ma voie sans toi
La faiblesse de l’ennui rejoint parfois mes pas
A la raison d’agir quand le cœur oubliera
Cet instant d’un soupir où cette flamme dans tes yeux
S’est éteinte pour faire place au froid de tes adieux
Woh, oh, oh, demain se lève et s’ensuit…
Woh, oh, Woh, oh, oh …que ton souvenir me suffit
Woh, oh, oh, demain se lève et s’ensuit…
…que le soleil guidera ma voie sans toi
Mon soleil brillera sans toi!
Woh, oh, oh, demain se lève et s’ensuit…
Woh, oh, Woh, oh, oh …que ton souvenir me suffit
Woh, oh, oh, demain se lève et s’ensuit…
…que le soleil guidera ma voie sans toi
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5. |
A tout prix
03:04
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À croire les dires, au moindre doute on devrait s’abstenir
Ou bien en souffrir…
Car qui à tout prix choisit souvent prend pire
Parmi les folles et les connards
Se cache surement la perle rare
Du moins ça nous rassure d’y croire
Dépendants et envahissantes
Aux attentions souvent charmantes
Qui si soudainement nous déchantent
Dur à blâmer la masse désabusée
Par faute de choix…
Par faute de candidats de qualité
À croire les dires, au moindre doute on devrait s’abstenir
Ou bien en souffrir…
Car qui à tout prix choisit souvent prend pire
À croire les dires, au moindre doute on devrait s’abstenir
À voir les faits, l’ampleur des méfaits, à jamais dans nos souvenirs
L’égocentrique indifférente
Joue l’insensible à toutes avances
Et manipule à sa convenance
Sans oublier tous ces jaloux
Ces contrôlant à demi fou
Autant d’excuses aux mots si doux
La solitude nous inspire
Mais qui à tout prix choisit souvent prends pire
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6. |
Les sept coupes
03:08
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Sept anges et sept fléaux, sept coupes et leurs malheurs
La solution finale : une véhémente horreur
Courroux divin, vindicatif, despotique terreur
Hargne, haine méfiance et peur
Finalité obscure, fanatisme fatal
Fatalité tronquée, falsifiée et létale
Amorphes et vides à l’évidence, la conscience en dédale
Morts, deuils, famines, s’affalent
Faire face aux faits, au vrai, sans masques; Voir ou tout ça nous mène
Croire qu’à chaque jour suffit sa peine
Face aux menaces en place toutefois l’action reste incertaine
Mais l’inertie s’avère malsaine
Quelle inconscience…ou insouciance
Sept anges et sept fléaux, sept coupes pernicieuses
Un flot de sots, de faux et d’images trompeuses
La déraison articulée mise en scènes scabreuses
Sombres, froides, futiles et creuses
Misère et miséreux mystérieusement s’oublient
Êtres dits redevables, si aisément soumis
Scélératesses et fourberies d’une vile autocratie
Trafique, exploite, abat, tarie
Les ressources s’épuisent au rythme des désastres naturels
Les catastrophes sévissent tels des hordes de rebelles
Expulsant le trop plein de tant de siècles de ravages,
Tant de siècles d’abus, de sévices, de pillages
Combattre au nom d’un dieu, occire pour la patrie
Pour assouvir sa haine ou quand le pouvoir a un prix
Celui des vies fauchées, de tout ce sang versé,
Sans jamais rien apprendre
Quelle inconscience…ou insouciance
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7. |
Sans sens sur
03:08
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La censure assure aux ouïes sensibles un monde aseptisé
La virulence orale se voit vite condamnée
Propos dits incendiaires
Opinions qui diffèrent
Contrarient bien ces gens qui croient la masse sous leur régence
La langue tronquée, stigmatisée, même privée de ces mots
Aplat-ventrisme de l'état, accommodements de trop
Tentez de tout faire taire
Et bâillonnez nos pairs
À bas la déraison
Ce voile, cette délusion
Cette névrose, cette obsession
Des illusions
Une psychose, une infection
On musèle nos penseurs, effrayé qu'ils aboient
Effrayé qu'ils oublient, que règne la langue de bois
On fustige nos rieurs pour rires diffamatoires
On crie à l'infamie à raison ou à tort
La censure assure aux ouïes sensibles un monde vidé de sens
Propension naturelle à tendre vers l'ingérence
En monarques modernes
Ment notre gouverne
Et même morcèle nos droits, impunément dicte nos voix
Les fondements même d'une société dite démocratisée
S’ébranlent, s'écroulent sous le poids des êtres bâillonnés
Tentez de tout faire taire
Et bâillonnez nos pairs
À bas la déraison
Ce voile, cette délusion
Cette névrose, cette obsession
Des illusions
Une psychose, une infection
Désolation
Et se nécrose notre Nation
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8. |
Chacun pour moi
02:37
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Exploitation de l’homme par l’homme l’hommerie à son meilleur
Enrichissement de la richissime classe supérieure
Pendant que la masse s’encrasse pour une maigre liasse de piastres
Sentence une vie sans sens et mourir sans laisser de traces
Si je comprends bien, l’individu en société a décidé de vivre pour lui…
Qu’importe les autres
Chacun pour soi et tous pour moi
Devise de ces viles sangsues qui croient que tout le monde leur est dû
Il ne faudrait pas croire pour autant qu’on est perdus
Chacun pour soi et tous pour moi
Divise notre propre société, du coup bien facile à blâmer
Un jour ou l’autre, leur tour d’ivoire va s’effondrer
Nos rois modernes, drapeaux en bernes, profitent de gros profits
Nous faisant boire toutes leurs histoires dénonçant l’infamie
Ces oppresseurs victimisés ont omis compromis
Seul compte leurs vies, leurs places
Tout pour laisser leurs traces
Si je comprends bien, l’individu en société a décidé de vivre pour lui…
Qu’importe les autres
Chacun pour soi et tous pour moi
Devise de ces viles sangsues qui croient que tout le monde leur est dû
Il ne faudrait pas croire pour autant qu’on est perdus
Chacun pour soi et tous pour moi
Divise notre propre société, du coup bien facile à blâmer
Un jour ou l’autre, leur tour d’ivoire va s’effondrer
Si fier de leur unicité,
Satisfaire leurs excentricités,
Marchant sur tout et chacun pour y arriver
Chacun pour soi et tous pour moi
Devise de ces viles sangsues qui croient que tout le monde leur est dû
Il ne faudrait pas croire pour autant qu’on est perdus
Chacun pour soi et tous pour moi
Divise notre propre société, du coup bien facile à blâmer
Un jour ou l’autre, leur tour d’ivoire va s’effondrer
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9. |
L'ombre du passe
02:17
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Se contenter d'vivre à genoux
Résigné, sans espoir
Et contempler avec dégoût
Sa misérable histoire
Une destinée préfabriquée
Plutôt banale à voir
Sans issue, sans exutoire
Vie de remords vie de regrets
Vie de rêves éveillés
Envie l'avoir qu'il convoitait
Qu’il conjugue au passé
Un père amer, un contrefait
Un époux falsifié
Un pleutre, un couard indigné
Dans sa tourmente
Viennent en rafales les flots de ses pensées
Partir pour tout recommencer
Fuir l’ombre de son passé
L’ombre de son passé
Persiste et dure sa misère
Étouffant tout espoir
Résiste et perdure son calvaire
Sa misérable histoire
Laissant derrière lui les seules traces
D’un passage dérisoire
Sillages, sans accents notoires
Dans sa tourmente
Viennent en rafales les flots de ses pensées
Partir pour tout recommencer
Fuir l’ombre de son passé
L’ombre de son passé
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10. |
Semblant de justice
02:45
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À quoi bon nous sert un gros système que les riches peuvent contourner,
Manipuler à leurs guises les juges plus hauts placés,
Régler l’issue de leur procès autour d’un bon souper,
Minimiser leurs peines aux travaux forcés.
Ces gens qualifiés d’honorables, si forts et respectés
Qui essayent de faire reluire un dossier entaché
Consternation lorsqu’on doute de leurs intégrité
Voyant un juge souper avec un accusé…
…tout ça durant le procès
À quoi bon dénoncer l’auteur des rêves brisés
Si on accepte ce semblant de justice
Loin d’être rassurer quand on voit s’agiter
Ces marionnettes…ce semblant de justice
On se dévoue corps et âmes pour ce pauvre accusé
Qu’on ne puisse prouver hors de tout doute que ça s’est bien passé
Machinations et manigances tout si bien orchestré
Méfiez-vous bien de lui et de ses amis hauts placés
Ils ne s’arrêteront jamais
À quoi bon dénoncer l’auteur des rêves brisés
Si on accepte ce semblant de justice
Loin d’être rassurer quand on voit s’agiter
Ces marionnettes…ce semblant de justice
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Monoxyde Québec City, Québec
Formé officiellement depuis 2010 à Québec, Monoxyde "Face It" est un groupe punk/rock qui rallie textes mordants et musique
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